L'Amour et le chocolat, MÊME COMBAT!!!

    Me voilà en ce vendredi soir, dans un grand appartement pour moi tout seul, l'endroit idéal pour réfléchir. D'une main je tape sur l'ordi et de l'autre je me goinfre de glace au chocolat. Elle seule me comprend, elle seule me comble, pour l'instant. Je risque la crise d'"HYPER" glycémie à tout moment, sombrant dans le monde des boulimiques du chocolat et de toute autre cochonnerie si mauvaise pour la santé mais si bonne pour le moral...

    Est-ce vraiment ça être célibataire?

    Noyer sa solitude dans le sucre.

La nourriture comble-t-elle vraiment nos manques affectifs?

Personnellement, je n'en sais rien, demandez à ma balance, elle sera plus objective que moi la bougresse.Finalement, qu’est ce qu'une relation de couple "suivie" pourrait m'apporter de plus que cette glace au chocolat? Comme dans toute relation vécue, le moment où je la regretterais le plus sera quand elle sera finit, mais d'ici là, j'ai le temps de me goinfrer, de m'en reprendre une gorgée, encore et encore jusqu'à l'écœurement, ou bien d'attendre patiemment qu'elle fonde pour mieux la déguster.

    D'une main, je m'en reprends une cuillère en essayant de me persuader que le pot n'est pas encore terminé, qu'il me reste encore assez de temps pour la finir. J'essaie de me convaincre qu'il ne se videra jamais et que, comme par magie, il se re-remplira tout seul. Si seulement ça pouvait être vrai!!!

   
    La glace au chocolat joue avec notre volonté, on essaie de s'arrêter, on se dit "Encore une dernière cuillérée et j'arrête" ce qu'on ne peut se résoudre à faire au final. Je m'étais promis de ne plus sombrer dans cette débauche de calories, et puis je me suis demandé quel mal y avait-il à répondre à mes pulsions chocolatées. Je ne suis qu'un homme, j'ai mes failles, alors j'ai cédé.

Je la sens glisser dans ma gorge, comme si elle détenait le moyen de guérir tout mes maux. Le chocolat a ce pouvoir, celui de nous rendre heureux (ça va, je ne fais pas de la pub pour Kinder!!!) ça a été prouvé scientifiquement qu'il engendrait la production d'endorphine, la molécule du bonheur. Si c'est bien vrai, je suis l’homme le plus heureux de la Terre...quoi que, peut être que je n'en mange pas assez...

     L'idéal avec le chocolat, c'est que quand il n'y en a plus, on peut toujours descendre chez l'épicier pour s'en racheter, qu'il soit 11h du matin ou 22h.On peut donc avoir sa dose d'endorphine quotidiennement, pour vivre dans un bonheur total et absolu pendant très longtemps. Après il faut savoir si la production d'endorphine est proportionnelle à la quantité de chocolat ingurgitée, car si c'est le cas, on pourrait vivre heureux pour l'éternité avec tous les désagréments gastriques qui vont avec.

En amour c'est différent, quand on en a pas, il ne sert à rien d'aller chez l'épicier pour en demander, déjà parce qu'on passerait pour un con et parce que ça ne marche pas comme ça. Car, si l'on peut mettre un prix à un pot de glace, qu'en est-il de l'Amour? Certains diront "L'Amour ça n'a pas de prix", imaginez alors qu'ils puissent le trouver dans le rayon des surgelés, bien calé entre les haricots verts et les frites...

     Le chocolat et l'amour peuvent être assimilé à des drogues, quand on en a jamais eu, on peut s'en passer, on ne ressent pas le besoin d'en avoir. Une fois qu'on y a goûté, on ne peut s'empêcher d'en vouloir encore et toujours jusqu'à l'overdose.

Il faut bien mourir de quelque chose, mourir d'une overdose de chocolat ou d'amour est une belle chose...

Tiens??? Mon pot est déjà vide??

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