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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 16:02

http://sobusygirls.fr/wp-content/uploads/2013/08/femme-couchee-par-terre-sur-un-homme-en-train-de-faire-l-amour-coucher-pour-reussir.jpg

« Bon, je l’avoue, oui j’ai couché. »

Pour m’armer afin d’affronter ce sujet délicat, je bois une grande gorgée de mon mojito.
« Vas-y, raconte ! », exultent mes trois amis à l’unisson, tellement excités qu’on dirait qu’ils frôlent l’apoplexie.
Sentant leurs regards braqués sur moi, je réalise ce que devait ressentir la vieille dans Titanic.

« Ça a été un concours de circonstances. J’ai rencontré cette personne au cours d’une soirée. Vous savez, ce genre de réception où il y a énormément de gens qui ne savent pas trop ce qu’ils font là. Bref, je m’ennuyais ferme quand j’ai croisé le regard de cette femme. J’ai fait une tentative d’approche tellement clichée que je me demande encore comment elle a pu fonctionner. Je lui ai offert un verre, nous avons discuté. Tout de suite, j’ai senti une étincelle. Je lui ai offert un autre verre, puis deux, puis trois… Nous avons commencé à flirter un peu, puis beaucoup. Elle m’a proposé de finir la soirée chez elle. J’ai accepté. Nous avons commencé à nous embrasser. Puis à nous déshabiller. Nous avons fait l’amour sur son canapé. Nous étions tellement excités que nous n’avons jamais réussi à atteindre sa chambre.

-   C’était comment ?, me demande Mia, ma meilleure amie qui se nourrit exclusivement de ragots.
-   Magique. Je n’avais jamais couché avec une personne plus âgée que moi auparavant. Je me sentais bien, à tel point que le lendemain matin je ne me suis pas enfui pendant qu’elle dormait. Nous avons bu un café ensemble, discuté encore un peu. Elle voulait me revoir, moi aussi. Elle m’a donné son numéro, je me suis habillé et je suis parti.
-   Et alors ?, enchérit Mia, impatiente.
-   Quelques jours sont passés. Je me suis retrouvé dans la salle d’attente de mon docteur. Je feuilletais des magazines quand soudain, en lisant une revue féminine archi-connue, je tombe sur l’édito de la rédactrice en chef accompagné d’une photo…

-   Oh putain, c’est pas vrai, me coupe Carl, un ami que j’ai rencontré à l’université.
-   Si, c’était elle, dis-je en prenant une gorgée de cocktail.
-   Depuis le temps que tu essaies de refourguer tes textes à tous les magazines imaginables, au moins maintenant tu as une rédactrice en chef dans ta poche, ajoute Carl, surexcité.

-   Les choses ne sont pas aussi simples que ça, lui dis-je. Premièrement, être publié parce que j’ai couché avec la directrice ne m’intéresse pas. Je veux être reconnu pour ma plume uniquement. Deuxièmement, je ne veux pas jouer avec cette personne. Elle m’intéresse et m’attire vraiment pour ce qu’elle est et non pas pour le job qu’elle fait. Je ne veux pas gâcher ce que l’on peut éventuellement construire en lui donnant l’impression que je veux me servir d’elle.

-   Ouais, c’est tout à ton honneur, mais tu n’as pas fini de galérer », me dit Carl, ironique. Je précise que Carl est un artiste reconnu qui a de toute évidence dû (beaucoup) coucher pour en arriver là où il est. « J’ai passé tellement de temps à faire des plans cul qui au mieux, ne m’apportaient rien et au pire, me filaient des morpions. À 25 ans, j’ai décidé de prendre ma vie en mains : je baise utile ! » La perspicacité de Carl m’a toujours fasciné. « Marre de me taper des loosers inutiles. En ce moment, je fréquente un riche quarantenaire, propriétaire d’une villa au Cap- Ferret et qui m’emmène partout avec lui et m’achète tout ce que je veux.

-   Oui, en gros, c’est TOI le looser inutile, conclue Marie, une amie proche qui est souvent la voix de la raison.
-   Si tout le monde y trouve son compte, où est le mal ?, lui demande Mia.
-   Je ne pense pas que l’on s’élève beaucoup en passant son temps à genoux, c’est tout, lui réplique Marie.
-   Pourtant, des exemples de personnes qui ont réussi en couchant, tu en as plein !, dit Carl.
-   Ah oui, lesquelles ?, demande Marie.
-   Marilyn Monroe et Madonna, par exemple, répond Mia du tac au tac.
-   Cela dépend de ce que l’on appelle réussir dans ce cas, s’empresse d’ajouter Marie. Entre l’une qui s’est suicidée et l’autre qui refuse de vieillir…
-   Marie, tu n’as jamais été confrontée à ce genre de situation ?, me suis-je risqué à lui demander.

-   Si, quand je faisais mes études d’Histoire de l’art. Il y avait ce prof, un vieux beau imbus de lui-même. Il organisait des soirées où il invitait ses étudiants… enfin, ses étudiantes surtout. J’y étais invitée à chaque fois mais je savais très bien ce que ce type attendait. Je ne sais pas combien de filles exactement ont fini dans son lit pendant le semestre, mais elles n’ont pas eu à se soucier de leur note.
-   Et toi, combien as- tu eu ?, l’interroge Carl.
-   11/20, mais au moins je l’ai eu la tête haute !, répond Marie. Et puis, je me suis toujours débrouillée pour être la première de la promo sans avoir à coucher, jamais !

-   Oui, je pense que tu es dans l’idée inverse, commence Carl en souriant. Tu ne cherches pas à coucher pour réussir mais à réussir pour coucher !
-   Tu m’étonnes ! Si on passe des années à se battre pour se créer une situation c’est pour en profiter une fois au sommet ! », conclue Marie en rigolant.

homme au sommet reussite1 Coucher pour réussir

En réfléchissant à ce qu’il vient de se dire, je me pose la question suivante : quel est le plus important entre la réussite et les moyens mis en oeuvre pour y arriver ? Car ce qui compte dans le fond, ce n’est pas la destination mais bien le chemin parcouru. Je décide donc de continuer à me battre pour réussir par mes propres moyens. C’est pourquoi je lance cette annonce :

Jeune auteur d’un blog sur les relations sentimentales cherche à devenir rédacteur freelance pour un (grand) magazine. Je peux écrire sur tout mais en particulier sur les relations sentimentales (mon domaine de prédilection, enfin j’espère) Ouvert aux propositions concernant le salaire. Je précise que JE NE COUCHE PAS POUR RÉUSSIR.

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 16:29

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Je me retrouve dans l'appartement de la personne qui me plait par une chaude soirée de juillet. Un de ces moment sensuel et torride que l'on voit dans les films: où l'on entend le murmure de la rue enrichi d'une musique douce et romantique, où l'on est éclairé par la seule lumière des néons des commerces de proximité. Dans la pénombre, on s'observe et je sais que c'est avec cette personne que j'ai envie de construire une relation, celle avec qui je me vois bien passer un peu de temps. Bien évidemment, j'ai conscience que cette liaison en est à son balbutiement, que je ne suis encore que le quatre heure, et que cette personne se donne à d'autres hommes. C'est ce que nous nous sommes dis lors de nos premiers échanges « on verra ce qu'il adviendra » même si moi très vite, dans ma naïveté qui refait son apparition parfois, je me suis dis que je serais l'exception: le seul, l'unique...

  

Le rapprochement est évident, comme une logique mathématique. On se caresse tendrement, on s'enlace et on s'embrasse. Nos discussions aussi s'avèrent être des plus intéressantes: nous partageons nos goûts pour le voyage, pour la littérature et le cinéma. Il est tellement plaisant de rencontrer quelqu'un avec qui on a des points communs, avec qui on peut se sentir « ami-amant ». Pour en revenir au côté « charnel », j'ai toujours dis qu'il ne fallait pas coucher dès le premier soir, résolution que j'ai rarement tenue d'ailleurs. Mais pour le coups avec cette personne, il m'est apparu logique d'attendre: voir notre relation naitre pour envisager le sexe. Je ne suis pas spécialement catho, pas spécialement chaste non plus, mais avec l'âge, la maturité fait aussi son apparition (hihihi, à qui vais-je faire gober ça???). Je l'avoue quand même, à l'origine, je ne recherchais rien de sérieux: un coup d'un soir de plus: une personne que je teste et jette, que je fais souffrir aussi un peu, comme une forme d'exutoire à ma propre souffrance. La société de consommation a engendré le produit de consommation ultime: l'individu. On le traite même parfois avec moins d'égard qu'une paire de chaussure ou un sac à main... Mais lorsque je l'ai vu, j'ai été frappé. Et si c'était la bonne personne? Le bon moment? Mes pulsions animales ont laissées place à quelque chose de plus profond mais de beaucoup plus dévastateur: j'ai vu l'être humain au détriment du produit jetable.

 

En discutant, je me suis rendu compte de tous nos atomes crochus, mais aussi du nombre de connaissances que nous avions en commun. Le monde est petit c'est un fait. Et j'ai pu constater que certains de ses ex étaient en fait des ex-amis à moi que j'ai connu il y a longtemps. Il est très étranges de revoir débouler dans sa vie des relations que l'on avait exhumées au plus profond de nos souvenirs. Cela complique les choses. Quelle image vont-ils renvoyer de moi? Vont-ils dire que je suis un gros connard à fuir? Vont-ils avoir le pouvoir de détruire ma relation naissante?

 

 

Pour en revenir à cette soirée, j'avais amené des fraises et du champagne: j'avais envie de me la jouer comme dans « Pretty Woman ». Je trouvais cela très romantique à dire vrai. Et c'est le cas! Nous avons bu, mangés, discutés puis les choses sont devenues plus sérieuses, et nous avons commencés à nous embrasser, de plus en plus langoureusement. Le cliché du film américain y passait: une grosse chaleur un soir d'été, dans la pénombre, les corps moites qui s'enlacent. J'avoue que cette image restera gravée dans mon esprit pendant encore un long moment. Nous nous retrouvons à demi nu, dans l'excitation du moment, je ne me suis pas rendu compte d'un problème de taille: en dessous de ma ceinture, rien ne se passait.

 

Il y a des moments dans la vie où notre masculinité en prend un coups, là où l'on se dit qu'il y a comme une couille dans le potage. Quand j'étais petit, je me souviens des petites vieilles qui m'appelaient « ma petite », je me rappelle aussi quand j'ai commencé à avoir des boutons pleins la tronche et que j'essayais de les planquer avec ces foutus stick cache boutons qui au contraire les rendaient encore plus visibles, mes premiers cheveux blancs restent gravés dans ma mémoire ainsi que le moment où j'ai commencé à les perdre et enfin maintenant, ma première panne.

 

Le destin est facétieux: avec des personnes pour qui la relation n'est que sexuelle, la machinerie fonctionne à merveille, il suffit que la personne me plaise pour que tout se bloque. Ce sont des moments comme celui-ci où l'on a envie de crier: Vie de merde!!!

 

On peut comprendre aisément ma gêne et mon désarroi: Comment montrer à cette personne qu'elle me plait mais qu'en même temps mon pénis refuse de travailler? Il a bien choisit son jour celui là pour se mettre en RTT. La première chose qui m'est venue, c'est de stimuler un malaise. Oui, comme plan foireux, on a déjà connu mieux. J'ai prétexté la chaleur, l'excitation pour me rhabiller, regagner le salon et gagner du temps surtout! Le temps que mon cher pénis se réveille. Comme je suis un hypocondriaque de première, j'ai réussi à me persuader que je faisais réellement un malaise. Je me suis mis à fumer une clope sur le balcon en respirant l'air chaud de la ville. Ce qui, il faut être honnête, n'arrangeait rien... Une demi heure est passée. Mes talents de comédiens ont du faire merveille, car la personne me croyait. Je l'ai encore plus appréciée en la voyant se soucier de moi. Je me suis dis qu'il était peut être temps de s'y remettre: je ne voulais pas la décevoir, et j'avais tellement envie d'y arriver. J'avais le sentiment d'être un peu comme un manchot qui voulait se persuader qu'il était capable de faire du lancer de poids. J'avoue c'était pathétique...

 

On se retrouve dans le lit une seconde fois à essayer de recommencer à faire quelque chose. J'essayais tant bien que mal mais rien ne venait. Je me suis résolu à être honnête. Je me suis retourné vers la personne, je lui ai dis: C'est un véritable fiasco, je n'arrive pas à m'exciter...

Je le reconnais, on peut difficilement être diplomate dans ce genre de circonstances... Je l'ai embrassé longuement et l'ai caressé en lui disant qu'elle me plaisait beaucoup. Mais quelques choses avait déjà changé. Comme si un voile nous séparait. Je me suis excusé une nouvelle fois, lui disant que la soirée ne s'était pas du tout passée comme je l'aurais imaginé... Je me suis rhabillé, et je n'ai pas tardé: je suis rentré chez moi.

 

Avec la chaleur qu'il faisait, je me suis décidé à rentrer à pied pour m'aérer l'esprit et tenter de comprendre ce qu'il s'était produit. Au premier abord, je pense qu'il y a eu une mélange de plusieurs facteurs qui ont été à mon sens un cocktail explosifs: la chaleur, l'alcool et la cigarette.

C'est lorsque l'on n'arrive pas à bander que l'on se remémore que sur certains paquets de clopes il est marqué que la cigarette rend impuissant. De toute manière, on ne va pas se le cacher, c'est toujours lorsque l'on est dans la merde que l'on se souvient que l'on nous avais prévenu. Ma consommation de cigarettes avait sensiblement augmenté depuis quelques temps. Je m'en plaignais en rigolant à moitié. Maintenant, je n'en rigole plus du tout. C'est la même chose pour l'alcool.

 

 

Un autre point qui m'a particulièrement perturbé c'est nos connaissances communes, ou, comment voir le fantôme de ses relations passées envahir la chambre à coucher. Je pense que cela en ferait débander plus d'un d'imaginer les ex de sa conquête à côté de soi pendant l'acte en train de comparer la façon de faire, la taille du pénis...etc... Ce qui est perturbant aussi, c'est de savoir que l'autre a eu une nombre conséquent d'amant et sera à même de pouvoir comparer... Malheureusement pour ça, contrairement à la clope et l'alcool, je ne peux rien y faire. Je dois apprendre à être en confiance. Ce qui prends du temps et donc ne se fais pas en une semaine!

 

D'une manière générale, et comme à mon habitude, je me prends trop la tête. J'intellectualise trop les choses alors qu'il est évident que dans ce domaine- ci, c'est au corps de s'exprimer et non à la tête. Je dois apprendre à ne plus me prendre la tête et à me déstresser, ce qui serait un bond en avant...

 

Je suis rentré chez moi avec pleins de questions qui me trottaient dans la tête: et si cette personne ne voulait plus jamais me revoir? Si elle me prenait pour un looser incapable d'avoir des rapports sexuels normaux? Je me suis alors sentis obligé de lui envoyer un texto le lendemain matin pour lui signaler que j'aimerais que l'on se revoit afin de terminer ce que nous avons commencé... Et en me réveillant ce matin, j'ai pu constaté que les chose semblent avoir repris leur cours normal...

 

Liens intéressants:

 

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 03:53

 

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Il y a des équations simples dans la vie: 1+1=2 ou encore, 3X4= 12. Bizarrement on peut parfois constater qu'amour et mathématiques ne font pas bon ménage. Prenons un cas tout simple: je rencontre il y a peu une personne. Appelons la A. Elle correspond à peu près à tout ce que je peux rechercher en approchant le quart de siècle et en ayant survécu à une relation de quatre ans qui a su m'ôter toute la naïveté que je pouvais avoir. On discute, on sympathise, on s'embrasse, on ressent une attirance réciproque. Avec cette personne je me sens bien même si je ne la connais que très peu, voir même pas du tout. Mais le peu que j'ai pu entrevoir me rend optimiste pour l'avenir. Cependant, je suis dans une période de flottement: celle où la relation n'est qu'un embryon, où l'on ne sait pas ce qu'elle va être: un fiasco total ou l'histoire d'une vie. Pendant cette période, les sentiments ne sont pas totalement apparus, on s'attend à être jeté à tout moment ou à recevoir des déclarations d'amour enflammées. On commence tout juste à connaître l'autre, à s'apprivoiser. A mon sens, c'est la période la plus importante et la plus délicate: de celle-ci va découler tout l'avenir de la relation.

 

Et pendant cette période fatidique, le sort s'acharne sur moi et me fait rencontrer une deuxième personne. Appelons la B. Cette personne m'apporte beaucoup, l'attirance est réciproque là aussi et je me vois bien construire quelque chose avec elle.

 

Je me retrouve donc dans une situation assez délicate où l'équation 1+1+1= 3 prend tout son sens... Et où je comprends que l'on peut basculer dans la polygamie très facilement. Suis-je un connard qui fais cocu A avec B? Ou B avec A? Et je me retrouve à me demander ce que je dois faire, car, ici, la solution n'est pas aussi simple que de décaler la virgule vers la gauche pour trouver une solution mathématique rationnelle. Très concrètement, je suis victime d'un mauvais timing. Je rencontre deux personnes qui me correspondent totalement en même temps. Est ce que je dois partir du postulat que comme j'ai rencontré A en premier je dois laisser tomber B? Oui mais si A me lâche à son tour, j'aurais définitivement perdu B! Élémentaire!

 

Se pose alors la question fatidique: Quand une relation débute-t-elle? Doit-on se sentir engagé dès le premier rdv? Dès le premier baiser? Dès que l'autre nous présente à sa mère? Je trouve qu'en amour tout est très flou: on ne sait jamais vraiment quand une histoire commence, ni vraiment quand elle finit d'ailleurs. Les choses seraient tellement plus simple si tout pouvait être concrètement posé dès le début comme dans une équation mathématique. Mais il faut être honnête, cela serait beaucoup moins drôle!!! De plus, en math, il y a toujours une solution au problème posé... il en est rarement de même en amour...Et je me pose la fameuse question: Est- ce que A=B?

 

Deux solutions s'offrent à moi:

 

- J'engage une double relation juste le temps que le flou artistique du début s'estompe et me permette de voir plus clair et de prendre une décision en ayant pu expérimenter et connaître un peu plus les deux personnes. Un bon scientifique cherche toujours à mener deux expériences simultanément afin de vérifier ses théories mathématiques...

 

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-Je peux aussi jouer la carte de l'honnêteté et dire à B que j'ai rencontré quelqu'un d'autre et que je veux laisser une chance à cette relation. Mais si jamais elle échoue avec A, je reviendrais vers B... Considérant alors que A>B car il vient avant dans l'alphabet, mais si A s'avère insatisfaisant, je me réserve le droit de considérer que B>A... Ce serait aussi négligé que B= « Non mais tu te fous de ma gueule à me prendre pour ton bouche- trou, CONNARD!!! »

 

C'est dans ces moments là que je regrette de ne pas avoir été plus attentif lors de mes cours de math. J'aurais du apprendre mes fractions au lieu de gribouiller dans mes cahiers, j'aurais peut-être pu comprendre quelque chose à cette situation.

Je pense que ce qu'il me manquait dans les math c'était le concret. A et B ne sont que des lettres, leur donner un visage, un caractère, des qualités et des défauts cela donne plus de sens à mon avis.

Je pense à A toutes les nuits ces derniers temps: à ses baisers, à son corps, à ses fossettes lorsque cette personne se met à sourire. B me fait rire, me charme et m'enthousiasme. Définitivement pour moi, à l'heure actuelle A=B.

 

J'avoue que je me suis enfermé dans ce problème mathématique tout seul. Moi qui voulais profiter de mon célibat tout fraichement acquis en vivant ma vie comme un roman sentimentale, alternant les romances rocambolesques à la Barbara Cartland, cotôyant les personnages ayant marqués l'imaginaires comme étant l'archétype de l'Amour avec un grand A... Au lieu de ça, je me retrouve enfermé dans mon livre de math de 5ème...

 

Il me semble que dans les équations, à un moment donné, apparaît X ou Y, qui sont des inconnus et que c'est en découvrant qui ils sont que l'on parvient à résoudre le problème. J'aimerais biens que X ou Y se manifestent rapidement cela serait sympa...

 

Et puis je me dis que si on considère que je suis C est ce que A+C= B+C??? Mes notions en mathématiques s'arrêtent là...  Mais il me semble évident que ce ce n'est pas le cas. Chaque relation est différente et on ne peut pas la quantifier de la même manière. Le mélange du carbone et de l'azote ne donnera pas la même chose que celui du sélénium et de l'oxygène... C'est ce que l'on appelle l'ALchimie.

 

Dans tous les cas, peut-on faire en sorte que A+ C puisse être heureux sans que B souffre, ou l'inverse? Dans tous les cas, est ce que l'on peut préserver un peu C, parce qu'il faut être honnête, il a pas mal souffert ces derniers temps et il aimerait bien être un peu heureux... Bref, dans tous les cas, je prie pour qu'un D n'apparaisse pas quelques part, je ne me sens pas de taille à résoudre une équation de cette nature...

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 22:31

 

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Une de ces soirées banales que je passe à trainer sur internet, je vais de site en site, de profils Facebook en profils Facebook...Je le reconnais, j'ai un certain goût pour aller farfouiller dans la vie des autres, espionner leur profil et regarder leurs photos... Même si ce sont des personnes que je n'ai jamais rencontré!!! C'est une pulsion irrépréhensible! Je regarde, je furète... Ce que j'apprécie tout particulièrement, c'est de rechercher des gens que je connaissais il y a des années de cela, d'aller sur leur profil pour voir s'ils ont la vie que j'imaginais à l'époque: Tiens, cette fille est devenue infirmière en hôpital psychiatrique... je me disais bien qu'il fallait qu'elle finisse là-bas d'une manière ou d'une autre... Et lui, marié avec un gosse alors que personne ne voulait de lui au lycée, improbable... et lui...il est …

 

Et c'est en regardant le profil d'un ami perdu de vue depuis quelques temps que je me suis rendu compte que farfouiller sur le net pour exhumer des relations morte et enterrées peut être dangereux. Un de mes ex-amis proche est devenu acteur porno gay. Ce n'est pas tant le fait qu'il puisse faire cette profession qui m'a surpris, je ne lui jettes pas la pierre, c'est seulement que lorsque l'on est plus jeune, on ne peut pas s'imaginer que quelqu'un que l'on côtoie tous les jours puisse le devenir, et pour être honnête, cela n'apparait pas en tête de liste des métiers que les enfants veulent faire « quand ils seront grands »!!!

 

Moi qui le connaissais bien, j'ai appris à mieux le connaître surtout lorsque j'ai vu son pénis s'afficher en taille réelle sur mon écran!Après ce viol visuel, j'ai essayé de me rappeler s'il y a eu des signes, il y a des années, qui auraient pu préfigurer cette vocation. Il était un peu paumé, mais pas plus qu'un autre. Il essayait de trouver l'âme sœur mais, comme dans une série télé minable, dès qu'une personne de bien apparaissait dans sa vie, il faisait tout pour la faire souffrir. Parfois, il ne faut pas chercher à comprendre: on aime clairement se complaire dans notre malheur. C'est comme ces gens qui demandent de l'aide et lorsque quelqu'un vient la leur proposer, ils répondent que personne ne peut les aider. Je me suis éloigné de cette personne pour cette raison précise.

 

Je me demande s'il est heureux dans sa vie. Pourquoi ne le serait-il pas? On se dit toujours que les gens qui font du porno ont une défaillance psychologique qui pourrait se guérir par plusieurs années de psychanalyse... Mais on ne se dit jamais que ces personnes font ce métier là par choix! C'est là que se situe la nuance! Dans une interview trouvée sur un site internet1 un jeune acteur porno, Jawel dit ceci: Disons que je suis loin d'être prude. Je crois même être quelqu'un d'assez vicieux. J'adore m'exhiber, par exemple. J'ai un réel besoin d'être regardé, maté, désiré. Le porno, c'est un prolongement de ça, d'un autre côté, Brigitte Lahaie, ex-actrice porno mentionne dans une interview2: On ne fait pas ce métier par hasard, je fais une comparaison avec la prostitution même si beaucoup n’aiment pas ça. On fait souvent ce métier parce qu’on est mal dans sa peau. Je suis frappée de voir que les actrices porno ne sont pas du tout dans la recherche de plaisir, elles ont une dimension masochiste. Elles ont une illusion de liberté alors qu’en fait elles sont utilisées par le système.
Pour les hommes il y a un peu d’exhibitionnisme et surtout un amour démesuré pour leur verge avec presque une dimension machiste. (…) Avec le temps, s’installer dans cette profession est très destructeur.

 

Où se situe cet ami? Réel plaisir sexuel ou névrose? Je me pose la question, surtout lorsque je me rappelle à quel point il était timide et introverti... C'est un peu comme si j'étais face à quelqu'un de schizophrène entre la personne que je connaissais et son avatar, l'acteur porno, et je me demande si le garçon qu'il était existe toujours, ou si je l'ai réellement connu...

C'est indéniable, tout le monde change avec le temps, ce qui explique que parfois, on peut se sentir à mille lieux de personnes que l'on a pu côtoyer des années auparavant. Même s''il existe des personnes qui cherchent à tout prix à ne pas changer et à s'enfermer dans le schéma archi-usés d'une vie banale et sans surprise.

 

En ce qui le concerne, c'est justement sa banalité qui m'a frappé. Je veux dire par là que cette personne vous pourriez la croiser dans la rue, au supermarché, elle peut être votre médecin ou l'épicier du coin. C'est l'archétype de la personne lambda qui est sublimée par internet et l'image qu'elle y donne à voir. Cela brouille clairement la frontière entre le réel et le virtuel. Une caissière peut être aussi une auteure de blog à succès, un jeune étudiant une star du net, et un garçon lambda une pornostar 2.0. Avec internet, nous sommes comme les super-héros: nous avons tous une double identité au moins, même si celle-ci est moins palpitante que celle de Batman ou encore Superman.

 

Je reviens toujours à cette vieille histoire des masques que nous portons et qui nous définissent au final. Internet, par la possibilité de nous créer des personnalités virtuelles multiples, ne nous pousse pas à la schizophrénie mais nous permet d'exprimer les différents aspects qui nous définissent et qui forment une harmonie que l'on peut appeler SOI.

Avec la question d'Internet se pose aussi la question de la pornographie et l'idée que nous pouvons partager notre intimité, et en particulier notre vie sexuelle, avec le monde entier.


 

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Aux États-Unis, 12% des sites internet proposent du contenu pornographique, 70% des hommes âgés entre 18 et 24 ans visitent des sites internets porno au cours d'un mois normal et 43% de tous les usagers d'Internet vont regarder du contenu pornographique3. En France selon Médiamétrie, en Février 2011, on comptait 38,23 millions d'internautes. Ces chiffres vertigineux permettent de constater la place prépondérante qu'occupe la pornographie sur le net. Dès lors, on peut se poser la question: Combien de personnes, outre la consommation de contenu pornographique, en produisent? Mon voisin est-il une pornostar? Peut-être qu'une ex-relation vous a filmé pendant vos ébats et a mis la vidéo en ligne. Peut-être que vous être- vous même une pornostar sans même le savoir...

 

Ce processus de vidéo à caractère sexuelle semble s'être développé ces derniers temps notamment par le biais des pseudo-starlette qui les utilisent pour relancer leur carrière en perte de vitesse. Il me semble que les gens suivent cette voie par identification. Dans l'idée: et si on faisait une sextape comme Britney Spears ou Paris Hilton? A défaut d'avoir leur carrière, on peut partager quelque chose avec ces personnes et, quelque part, vivre leur gloire par procuration.

 

En ce qui concerne les « inconnus », je me demande s'ils mettent leurs ébats en ligne par plaisirs sexuels ou s'ils le font pour acquérir une gloire quelconque, leur intimité étant le seul moyen que ces personnes ont pour se faire remarquer... Outre cela, on peut constater qu'il y a une forte demande pour les films faits par des « amateurs », les vidéos de mon pote ont été vus plus de 6 millions de fois! Cependant la production de contenu pornographique par des amateurs est-elle courante ou reste-t-elle un phénomène marginal? Le documentaire A l'école du X, réalisé par Ella Cerfontaine s'avère extrêmement pertinent dans ce sens, notamment en analysant les rapports qu'entretiennent les jeunes (15-20 ans) avec la pornographie sur internet. On y voit notamment un garçon qui précise qu'aujourd'hui, faire ça c'est banal (se montrer nu sur le net via des tchat et des webcams) c'est même, si tu n'as pas déjà fais ça une fois, c'est limite si tu n'es vraiment pas doué...Ce témoignage semble essentiel pour comprendre qu'il n'y pas particulièrement de recherche de plaisir sexuel dans le fait de s'exhiber sur internet, en particulier pour les jeunes, mais cela participe à un phénomène de groupe, comme un rite initiatique obligatoire.

 

La question de s'exhiber sur internet englobe des questions, et des enjeux qui semblent vastes et tentaculaire. Cela me donne un bon prétexte pour reprendre contacte avec mon ancien pote et voir son point de vue sur la question!!!

 

3(Source: http://www.webactus.net/actu/6854-statistiques-pornographie-internet/ => Je n'en garantis pas la fiabilité).

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 19:01

     Il y a une vérité que je me dois d'annoncer à la face du Monde. Celle-ci m'est tombée dessus si rapidement que je me dois de la partager. Tenez-vous bien à vos chaises... Tôt ou tard, la routine s'installe dans le couple.
Je l'avoue, j'ai été sacrément déçu lorsque je m'en suis rendu compte, parce que pour moi, la vie de couple c'était une vie idéalisé: une vie de fête, de complicité, de romantisme, des parties de sexes intenses... et puis la réalité m'a bien vite rattrapé...

    Comment je l'ai compris? Quand je me suis retrouvé un vendredi soir, en train de zapper à la TV entre TF1 et France 3, en pyjama dans mon lit avec ma moitié à mes côtés... Comme cliché de la vie de couple, on ne peut pas trouver mieux!

 

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Alors je me suis demandé si c'était vraiment cela la vie de couple?


    Parce qu'il faut se rendre à l'évidence: on peut regarder dans tous les magazines que l'on veut, ils nous parlent toujours de COMMENT rencontrer l'Amour, mais jamais ce qu'il se passe APRÈS!!!
A mon sens, on est jamais assez averti et il arrive bien vite le temps où votre moitié décide de laisser la porte ouverte lorsqu'elle va aux toilettes et que les magnifiques diners romantiques dans les restaurants les plus chics deviennent des déjeuner chez Flunch ou Buffalo Grill le dimanche...

    Je vous entends déjà me dire: "Moi, ça ne m'arrivera jamais!!!" Que vous êtes naifs!!! En fait, ce n'est pas que la flamme s'est éteinte, c'est plutôt que celle-ci préfère se mettre bien au chaud dans son petit pyjama en pilou!!!

    Attention, je ne dis pas que c'est négatif quand la relation en arrive au stade de la routine, il y a même des cotés positifs! En effet, n'est-ce pas merveilleux d'aimer quelqu'un qui vous aime, même quand vous faites caca la porte ouverte, que vous avez passé la journée en pyjama à regarder la TV comme une larve?
Et puis, les rares moments où la flamme revient, que l'on échange son pyjama contre une tenue plus sexy, on sent l'extase qui nous habite et qui nous change du quotidien... C'est peut-être à cela que sert la routine: rendre les moments importants plus intenses! Et puis, on peut se dire qu'une relation qui peut vivre à l'épreuve de la routine est une relation qui est faite pour durer... non???

    C'est vrai aussi qu'il y a des personnes pour qui cette routine est insupportable. Elles aiment toujours la personne avec qui elles sont, mais la perspective de vivre toujours la même chose les ennuient profondément. On peut lire pleins d'études qui nous expliquent comment pimenter sa vie de couple, et ceci passe souvent par la case sexe. Faut-il avoir une vie sexuelle plus pimentée pour sortir du carcan de la routine?
On peut trouver pleins d'astuces comme celle de marquer avec son conjoint ses fantasmes sur une feuille et de les réaliser... Honnêtement, après huit heures de boulot j'ai envie d'autres choses qu'une partie à trois!

    Et c'est cela le point essentiel: pour briser la routine dans son couple il faut que chacun soit prêt à faire des efforts. Retrouver cette phase du début de la relation où l'on se découvre et où l'on courtise l'autre, que l'on sort, que l'on s'habille... J'ai une amie très proche qui elle, largue les hommes dès que cette phase de la relation commence à passer car selon elle: " C'est le meilleur de la relation, le moment où l'on connait la personne juste assez pour croire qu'elle est faite pour nous, après, ce n'est que déception..."

    Il n'y a pas de solutions miracles pour vaincre la routine. Personnellement je vis avec, sachant apprécier les moments où on la brise. Et puis, de temps en temps je fais quelques efforts: j'offre un bouquet de fleur, un petit cadeau, un diner romantique ou... je ferme la porte quand je vais aux toilettes...

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 11:58

                     Charlie-and-the-Chocolate-Factory-charlie-and-the-chocolate

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Un carré de chocolat ne fait pas grossir. Une plaque oui. C'est une nuance que j'ai tendance à oublier tant j'aime sentir le chocolat couler le long de ma gorge. Sa chaleur qui s'insinue en moi m'apportant un plaisir qu'il est très difficile d'égaler. Le chocolat et moi c'est une grande passion. Tout petit déjà, j'aimais goûter à ce délice exquis, au point d'en devenir malade. Il n'y a pas de plaisir plus doux que d'être malade à cause du chocolat.

 

    Il y a différents types de chocolat: le noir, le blanc, avec des noisettes… Chacun a ses particularités. Depuis toujours, j'ai une affinité particulière avec le noir. Il peut être doux et fort à la fois, puissant et craquant. Comme une caresse qui titille la langue, me faisant ressentir des goûts, des sensations que peu d'aliments peuvent me faire ressentir. Le chocolat est pour moi, plus qu'un simple aliment, un plaisir, qu'il faut savoir apprécier à sa juste valeur.

 

    J’apprends que des gens n'aiment pas cela, je les plains, mais il est vrai que l'on ne peut pas savoir ce que c'est tant qu'on ne l'a pas goûté. Il suffit d'une fois pour y succomber, c'est un piège dangereux...

 

 emailjokes_c_3546_Chocolate.jpeg

  

    Mes sens sont en émoi à la vue du chocolat noir, cependant, ces derniers temps, je suis attiré par le chocolat blanc. Ce n'est pas que je ne suis plus satisfait par le chocolat noir, il me fait toujours autant vibrer. C'est juste que le chocolat blanc me semble tout aussi attrayant, car je ne connais pas totalement les effets qu'il peut avoir sur moi. J'ai déjà goûté le chocolat blanc, plusieurs fois même, et l'emprise qu'il a pu avoir sur moi m'a toujours semblé tout a fait mystérieux. Quelque chose que je ne saurais décrire.

 

    La question reste en suspend: Pourrais- je préférer le chocolat blanc au chocolat noir? Mais cela signifie-t-il que je pourrais totalement abandonner le chocolat noir pour le chocolat blanc? 

 

    J'essaie de répondre à ces questions du mieux que je peux, essayant de goûter au chocolat blanc à petite dose pour m'habituer à ses effets et peut être parvenir à m'en passer, car, je connais le chocolat noir depuis si longtemps que je ne pourrais pas lui faire cette infidélité. Cependant, je me sens enivrer par le parfum exquis du chocolat blanc, son goût est tout à fait différent, plus doux, là ou le chocolat noir agit sur le corps, le chocolat blanc agit sur l'esprit. Ils me semblent complémentaire, j'aimerais pouvoir me délecter de mes deux chocolats préférés tout au long de mon existence. J'aimerais que les choses soient aussi simple, mais, cela me semble impossible, parce que leurs effets s'annihileraient! On ne peut pas manger du chocolat blanc ET du chocolat noir.  J'ai du mal à me décider entre ce que je connais depuis déjà si longtemps et l'inconnu, aussi doux et parfait qu'il semble être.

 

    J'ai demandé l'avis d'une amie très proche de moi, que j'estime beaucoup d'ailleurs, qui m'a dit ceci: " Il est impossible que tu puisses faire machine arrière, si tu choisis le chocolat noir, tu te demanderas toujours ce que tu auras ressenti avec le chocolat blanc, à tel point que son goût te semblera moins exquis, si tu choisis le chocolat blanc, tu ne pourras pas t'empêcher de faire des comparaisons et tu ne pourras jamais l'apprécier vraiment..." Je me retrouve dans une impasse...


Je me suis permis de lui demander, avec ma naïveté de gourmand "Si j'essayais le chocolat blanc pendant une période et que quelques temps après je retournais manger du chocolat noir?"

Elle m'a répondu: " Dans ce cas, le goût du chocolat noir te semblera totalement différent, moins exquis, et si quelques temps plus tard, tu te sens attiré par du chocolat au raisin, qu'est ce qui te prouve que tu ne succomberas pas aussi... c'est un cercle vicieux!!!" Elle n'a pas tort.

 

    J'ai toujours su que ma gourmandise me perdrait. Je me suis demandé s'il n'était pas préférable de vivre sans chocolat pendant une période, histoire de faire un peu le point et peut être d'obtenir une réponse. Chocolat noir ou chocolat blanc? Disons que vivre sans chocolat noir me semble totalement impossible, c'est une partie de moi non négligeable... Je pense que je vais rester fidèle à ce que j'ai et ce que j'aime plus que tout, que son goût reste en moi le plus longtemps possible, comme un plaisir exquis dont j'aime sentir l'emprise...

 

    Il est vraiment ridicule de se poser autant de questions sur le chocolat n'est-il pas???

 

 

 


 
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 09:54

  Certaines personnes partent dans des pays défavorisés pour des missions humanitaires. A mon petit niveau j'essaie de faire de même, j'ai l'âme d'une Angelina Jolie ou autre Madonna. Bon c'est vrai que dans la ville où je suis, j'ai du mal à trouver des petits africains affamés, alors je me rabat sur d'autre causes. Comme aider un pote à moi à trouver un mec! Il vient de se faire plaquer, et autant le dire tout de suite, il fait aussi peine à voir que ces petits africains; le remettre sur pied est donc ma mission humanitaire à moi.

 

    Bon, pour trouver un mec à un autre mec, il n'y a pas 36000 endroits à part un bar gay! Et c'est vrai qu'un bar gay pour les non-initiés peut sembler être un autre Monde, que dis-je, un autre univers. A peine, j'ouvre la porte de cet endroit que retentit une chanson de Madonna, en même temps, à quoi je m'attendais? Je me suis dis: "J'arrive au paradis", parce que rare sont les endroits qui acceptent de passer Madonna. Je me rappelle qu'une fois en boite, j'ai demandé au DJ de me passer une de ses chansons il m'a dit "Ah non! Surtout pas!" Il y a une discrimination contre cette chanteuse, je vais songer à aller porter plainte ou aller voir la LICRA. Bref, je ne vais pas continuer à m'étaler sur le sujet...

 

    A peine installé, je lui demande de m'expliquer la situation, il est certain qu'un aide humanitaire se doit de connaitre la misère des personnes dont il s'occupe. Là il me dit qu'il s'est fait plaquer récemment par un mec qu'il connaissait depuis quelques mois, ce gars l'a plaqué pour repartir avec son ex. Le coup classique.

 

    J'ai répondu à ses premiers besoins vitaux, je lui ai offert un MOJITO. Je mérite vraiment d'être béatifier...Bref, je lui demande quel type de mec il recherche, parce qu'après avoir écouté la misère de la personne, et après avoir répondu à ses besoins vitaux, il faut savoir de quoi elle a besoin. Vu que c'était ma première mission humanitaire, je tenais à m'en tenir strictement aux règles. La réponse fut claire: Je veux un mec qui ait l'air hétéro, et qui ressemble en tout point au mec qui vient de me larguer... Putain, cela aurait été plus simple que je m'engage pour partir en Afrique!

 

    Une mission humanitaire étant surtout une mission de terrain, je commence à regarder aux alentours. Il y a de tous les spécimens: du bellâtre qui ne cherche que des coups d'un soir, aux intellos qui ne sont pas encore trop fixés sur ce qu'ils cherchent ni ce qu'ils sont. Mais la ANGELINA JOLIE qui sommeille en moi n'a pas dit son dernier mot, si on peut creuser des puits en Afrique, il me semble possible de trouver un mec à mon pote.

 

    La soirée avance, et après la énième chanson de Madonna, je commence sérieusement à désespérer. Quand IL rentre.

Oui, IL, son EX.Je ne sais pas ce qu'il foutait là celui-là. Il nous passe devant sans nous remarquer et il commence à danser sur une chanson... de Madonna!!!(devrais-je le préciser???)

 Mon pote évidemment ne l'a pas quitté des yeux. Je me sentais mal pour lui, comment peut-on essayé de refaire surface quand on se retrouve confronté à la personne qui nous avait coulé? Pour moi, il me semblait claire que ma mission humanitaire avait échoué et même, que la situation avait empiré. C'était la première fois qu'il le revoyait après leur séparation. Mon pote s'est alors sentis obligé d'allé lui parler.

 

     Après tout le reste est flou, je ne sais pas ce qu'ils se sont dit, je suis allé aux toilettes (d'ailleurs, je pourrais écrire un roman de ce que j'y ai vu dedans) en tout cas, quand je suis revenu dans la salle, ils étaient en train de s'embrasser. Je l'ai alors laissé en compagnie de son "Ex-nouveau" copain, avec le sentiment du devoir à moitié accomplit: Oui, il a trouvé quelqu'un mais, est-ce que le fait que cela soit son ex compte???

 

     Faire une mission humanitaire n'est pas une chose aisée, cette soirée en a été la preuve, au moins maintenant, je sais ce que c'est et je sais aussi qu'on ne m'y reprendra jamais plus...

 

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 08:26
de-l-autre-cote-du-miroir_111403_w460.jpg

    Je me retrouve de l'autre côté du miroir... Je ne sais pas combien de fois j'ai pu entendre ces derniers temps: "Tu as trop de chance, je t'envie trop, moi, je ne trouve personne qui puisse me correspondre!" Pour une fois que je suis envié, je ne vais pas bouder mon plaisir! Alors j'insiste lourdement sur les qualités de ma MOAAATIEEE, exprimant avec ô combien d'adjectif ce que je ressens et ce que je vis. C'est si bon de crâner, surtout devant ses amis célibataires.

 

    Là où cela devient moins drôle, c'est lorsqu'on est plusieurs à être en couple, personnellement, je ne peux pas m'empêcher de faire des comparaisons. J'ai un ami en couple depuis peu qui me rend jaloux. Lorsqu'il reçoit un texto du genre " Je vais me coucher en petite tenue, dans l'espoir de sentir tes caresses sur mon corps", moi je reçois un "J'vé me couché j'ai la crève bise". On ne joue pas dans la même catégorie c'est un fait.

 

    Depuis que je suis en couple, je prends un malin plaisir à donner des conseils à mes amis célibataires. Et le pire, c'est qu'ils m'écoutent comme si c'était le Christ lui-même qui leur parlait! Je dispense alors mes paroles de la sorte: " Crois en mon expérience, je suis en couple depuis plusieurs mois maintenant, il faut être plus distant, ça a marché avec moi, qui suis en couple avec une personne fabuleuse, merveilleuse, extraordinaire..." J'ai une certaine propension à ramener tout à moi!

 

    C'est vrai qu'avoir quelqu'un change quelque peu mon emploi du temps. Avant, c'était simple: les mercredis, jeudi, vendredi et samedi soir, je sortais, les autres soirs, je dormais. Aujourd'hui, je préfère rester chez moi, au chaud en charmante compagnie. Quand mes amis me demandent: "Tu fais quoi ce weekend?" je réponds "Je le passe avec ma MOAAATIEEE", "Tu fais quoi cette après-midi?" "Je la passe avec ma MOAAAATIEEE!" C'est un fait, nous passons beaucoup de temps ensemble. A tel point que parfois j'ai le sentiment de délaisser quelques peu mes amis. Je l'ai réalisé quand une amie m'a appris qu'elle emménageait avec son mec, alors que je la croyais encore célibataire! Je suis peut être un peu déconnecté je le confesse, mais redevenir célibataire est si vite arrivé et cela peut durer si longtemps que je préfère profiter de ma vie de couple (et sexuelle!!!) tant que j'en ai une.

 

    J'ai l'impression qu'en réaction à mon attitude, mes amis célibataires ont décidés de former une coalition anti-couple. Ils cassent mon optimisme en décortiquant tous les défauts de la vie à deux. La dernière fois, j'étais au restaurant avec deux amis et j'ai entendu un petit pot-pourri de ce type de phrases:

" Avec le temps les sentiments passent", "Les couples ne durent pas", "Tôt ou tard, tu seras trompé ou largué", "Vivre ensemble c'est bien, se supporter c'est autre chose". N'étant pas totalement immunisé contre ce type de cynisme j'essaie de répondre par un "mais je l'AIME!" Cela repart de plus belle "L'Amour n'existe pas, ne te fais pas d'illusions", "Tu n'as donc rien appris depuis tout ce temps???"

 

    Les gens sont-ils tous persuadés de l'impossibilité d'être en couple et de se sentir heureux, épanoui, en confiance et aimé??? Moi je veux juste qu'on me jalouse, et non pas que l'on me sape mon moral! C'est vrai qu'à chaque fois qu'une histoire roule à peu près, on commence à s'imaginer que c'est LA grande histoire de sa vie. Heureusement que les amis sont là pour nous ramener à la réalité! J'estime avoir le droit et même le devoir de craner devant mes amis célibataires, cela leur donne l'espoir de pouvoir me renvoyer l'ascenseur tôt ou tard. Et puis, quelque part, je peux les comprendre, j'étais comme cela moi aussi avant de rencontrer ma MOAAAAAATIEEEE!!!

 

   

 

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 23:20

    Je viens de passer un moment merveilleux avec une personne qui me plait encore plus que je ne l'aurais imaginé! Nous avons diné dans un petit restaurant romantique, l'endroit idéal pour un premier rendez-vous, qui laisse présager le meilleur pour la suite. J'invite cette personne à prendre un verre chez moi. Nous continuons à discuter puis, petit à petit, nos lèvres se mêlent en un baiser intense. C'est le genre de baiser qui nous fait oublier tout le reste...Rien d'autre n'existe, mis à part cette personne, ses lèvres, sa langue, sa main qui caresse délicatement ma joue et qui finit par descendre, descendre... En mon for intérieur je me dis: "Oui! Oui! Continue! Descends! C'est trop bon!!!", soudain, ma voix, comme indépendante de ma volonté dit: "Non! Pas encore, c'est trop tôt!"

 

    Quoi??? C'est moi qui ai dit ça???

 

    La personne en face me dit:" Tu as raison, cela ne serait pas raisonnable". Et dans un sourire me dit: "Je dois y aller, je te rappelle très vite..."

Après avoir fermé la porte je me suis dis: "Non mais quel con, c'est sûr, je n'aurais plus jamais de nouvelles!!!"

 

    Cela n'est pas dans mes habitudes de ne pas coucher quand j'en ai l'occasion... Je ne suis qu'un homme après tout et rien n'est plus agréable que de succomber aux plaisirs de la chair, mais là, j'ai préféré attendre... Ce rendez vous a été tellement parfait que je ne voulais pas succomber à ses charmes trop vite. Je ne suis pas un homme facile!!! (PFFFFFF!!! et puis quoi encore, qui pourrait croire ça...)

 

    J'ai réalisé que je voulais que cette personne me connaisse mieux spirituellement avant qu'elle ne me connaisse physiquement. Je ne veux pas d'un simple plan cul avec cette personne, je veux quelque chose d'autre, quelque chose de plus sérieux. De plus, coucher avec quelqu'un que je connais à peine, juste pour contenter mes pulsions sexuelles ne m'intéresse plus! Il me semble préférable de la connaitre mieux et le sexe sera en quelque sorte "la cerise sur le gâteau".

 

    Le lendemain, j'ai retrouvé quelques amis et j'ai posé la fameuse question que l'on pose tôt ou tard à ses amis: "Est-ce que j'ai bien fait?"

 

    "Il est évident que tu as bien fait"- me répond une amie célibataire depuis deux semaines après que son copain l'ai largué pour se mettre avec une blonde qui a autant de classe et de dignité que Paris Hilton! "Il ne faut pas que tu te brades, il est important de bien connaitre la personne avant de t'engager à ce niveau là, il faut que tu te préserve, c'est une chose essentielle, j'ai lu ça dans COSMO. Regarde, je me suis engagé corps et âme, pensant avoir trouvé LA bonne personne, et finalement, le mec que je croyais idéal ne pensait en fait qu'à une seule chose: sa BITE. Une relation uniquement basé sur le sexe ne t'amène que dans un seul endroit: le lit et c'est tout..."

 

    Elle marque un point...

 

    "Ca n'est pas forcément vrai, répond mon meilleur ami qui aime papillonné de filles en filles. Pour moi, tu aurais dû couché avec elle. Imagine: vous vous entendez super bien, vous parlez de tout, vous êtes sur la même longueur d'onde, et au lit, elle est nulle. C'est pas ses discours qui te feront prendre ton pied! Avoir un mauvais partenaire sexuel ne fera que rendre la relation médiocre. En couchant dès le premier soir tu es fixé.

 C'est généralement pour cela que je ne rappelle jamais mes mauvais coup, à quoi ça sert de s'en encombrer, alors qu'il y a des super bon coup avec qui je pourrais m'entendre très bien???"

 

    C'est à ce moment qu'une autre amie est intervenue dans le débat, elle est catholique pratiquante, toujours vierge. Cette personne force mon admiration: elle parvient à tenir une ligne de conduite irréprochable alors que nous tous autour sombrons dans la débauche... "Vous mettez vraiment le sexe sur un piédestal, vous passez à côté de l'essentiel: l'esprit. Je suis resté deux ans avec un garçon, j'ai mis les choses au clair dès le début: pas de sexe avant le mariage. Il était d'accord, nous avons vécu une relation basé sur l'échange, le partage, les sentiments. Ce fut une histoire merveilleuse..."

 

    "Alors pourquoi vous avez rompu?" Me suis-je risqué à lui demandé

    "Il est entré dans les ordres"

    C'est le risque à trop attendre me suis-je dis...

 

    Une fois rentré chez moi, je repense à tout ce qu'il s'est dit, à tout ce que je ressens... Toutes ces idées contradictoires, sans vraiment trop savoir quoi penser... Parfois, les amis vous aident à y voir plus clair... et des fois non, bien au contraire!!!

 

    Mon téléphone se met à vibrer, c'est un texto, d'elle..."J'ai vraiment passé un moment merveilleux avec toi. J'aimerais beaucoup que l'on se revoit. Tiens moi au courant, j'attend ta réponse..."

 

    Peut-être est-ce un signe... Maintenant, la question à se poser c'est "Coucher ou non le DEUXIEME soir?!?"

 

 

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 11:13

http://www.accroc.qc.ca/wordpress/wp-content/uploads/2013/02/couple1.jpg   

    Comment dire… à chaque fois que je me dis qu’il n’y en a plus, il y en a toujours encore et encore. Prenons le cas du Nutella: s’il pouvait y en avoir encore et encore au fond du pot, cela nous éviterais de racler le fondavec les doigts empêchant ainsi d’en avoir partout après. Bref, le Monde se porterait mieux. Mais quand je dis qu’il y en a encore et encore, je parle des rebondissements dans mes relations sentimentales. J’essaie de me trouver une personne simple, vivre quelque chose de stable, mais j’en demande beaucoup trop apparemment. La dernière en date ? « Formons un couple libre, j’irais coucher à droite et à gauche, tu en feras autant mais nous aurons des prérogatives l’un sur l’autre… » Me dit ma « moitié » de son air le plus sérieux… Des prérogatives ? Ah oui c’est sûr, ce sont ces mêmes prérogatives qui me diront que je suis le seul, l’unique, l’Amour de sa vie… 

    Peut-on se sentir totalement à l’aise dans son couple en sachant que l’autre va voir ailleurs ? 

    Pour moi, la réponse est claire : NON !!! Je n’ai pas envie de passer mes nuits seul dans mon lit en me demandant où est ma moitié, avec qui elle baise, si elle pense à moi quand elle « les » embrasses… À ce moment là mes prérogatives, je n’en aurais rien à foutre ! Je le confesse, j’ai un rapport très étroit avec l’exclusivité, en fait, je pense très sincèrement que ce sont les limites qui permettent de nous rendre compte à quel point nous sommes libres. 

    Certaines personnes ont peut être peur de se retrouver enfermés dans leur couple, d’étouffer et de se poser cette question : « Et s’il y avait mieux ailleurs ? » À mon sens, dès que l’on commence à se poser cette question, c’est que quelque chose ne va plus. C’est sûr que parfois, il y a effectivement mieux ailleurs: des personnes plus riches, plus belles, plus intelligentes, des super coups et j’en passe… Mais si on commence à chercher toujours mieux ailleurs, on finit par ne plus être à la hauteur…

    Et puis dans le fond, être en « couple libre » semble être un non-sens, un refuge pour les gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent (ou qui ne savent pas choisir entre être célibataire ou casé). Pour se réconforter, ils décident de prendre le positif dans les deux. Selon moi, il ne faut pas avoir peur d’affronter ses choix. Soit on est en couple, fidèle, avec toutes les prérogatives (!!!) inhérentes au couple, soit on est libre, sans sentiments pour personne, libre d’agir sans avoir peur des conséquences. 

    Être en couple n’est pas une responsabilité que l’on prend le week-end parce qu’on a envie de câlin et qu’on oublie le lundi matin pour baiser à droite et à gauche. 

    De plus, pour moi, il m’est totalement impossible d’être en couple libre parce qu’entre le travail, les amis, les fêtes, les séances shopping. Je n’ai que peu de temps libre alors, soit ce temps je le consacre au cul, soit je le consacre au couple.

    Puis, comme une évidence, j’ai réalisé que notre relation était foutu, je ne pouvais plus me le cacher alors, j’ai imposé à mon « ex » moitié un choix qu’elle n’était pas capable de faire… 

Pourquoi être en couple quand on peut être libre ?

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